Joni Mitchell : Héjira (1976)

Joni Mitchell : Héjira - (1976) - Elektra/Asylum records

Quand la reine canadienne de la folk 70's aborde un virage/fusion du jazz et du blues à sa folk, il faut s' attendre à des étincelles (en celà déjà visibles sur l' album prédédent "The hissing of summer laws" qui expérimentait plus encore peut être...?). La musique produite ici n' en devient que plus intimiste. A la fois douceâtre et enlevée. Confortable et énergique. Planante et engagée. Autour de la voix et de la guitare de Joni viennent se tisser des toiles d' autres instruments pour former cet écrin qu' est "Héjira". Que ce soit par ses mélodies complexes et ses invités prestigieux (Neil Young à l' harmonica sur "Furry sings the blues", magique ou Jaco Pastorius à la basse sur presque tous les titres), l' album s' écoute d'une traite malgré la complexité et la différence qui le rendent à part.

Une musique pour les routes, à l' image de celles que Joni traverse et porte en soi.

Superbe.

Comments

[Psyché]

Tu sais que Technorati est finalement utile....
Sans, je n'aurais jamais su que tu étais aussi ici...
Et si je poste sous ce billet c'est parce que j'ai tout Joni Mitchell mais que mon préféré, c'est justement celui-là : ne me dis pas que ça t'étonne surtout... tu perdrais toute crédibilité.
Je vais maintenant remonter tes archives ce qui m'évitera d'égréner sombrement les minutes qui restent à vivre de cette journée "Anniversaire dans le mausolée"...

Et c'est bien "L'oeuvre au noir", tu sais.... tu devrais lire Marguerite Yourcenar, celui-là en particulier, et tu comprendrais pourquoi j'ai baptisé mon nouveau nid de douleur de ce nom, le jour où mon père est entré dans la dernière spirale du crabe... The Downward Spiral comme dirait le Prince Trent !

Bises... :)